L’approche de plus en plus responsable du secteur du vin et des spiritueux
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L’approche de plus en plus responsable du secteur du vin et des spiritueux

Les changements de comportement et de consommation poussent aux changements dans la conception des boissons. Le vin et les spiritueux n’en font pas exception. À l’heure où le développement durable et la culture biologique s’allient, se réveillent des enjeux de taille. Le secteur du vin et des spiritueux se transforme et devient de plus en plus responsable.


La qualité environnementale au cœur des exigences

Les consommateurs sont de plus en plus exigeants concernant la qualité environnementale des vins et des spiritueux. En effet, les amateurs se préoccupent davantage de l’impact de ces derniers sur la planète et sur eux-mêmes. Alors, les Français se concentrent à donner la priorité aux spiritueux et vins avec moins d’emballages, ou avec des emballages plus respectueux. De plus, les professionnels du secteur travaillent beaucoup plus sur le marché français afin de limiter l’impact écologique des transports pour les livraisons.

 

 

Vers une transition écologique

La France est le deuxième producteur mondial de vin. Cependant, elle a connu une baisse de production cette année. En effet, les virus, les bactéries, les pesticides, les changements climatiques ont eu un fort impact sur les productions et les ventes. Alors, le secteur biologique prend le pas et fait un bond en avant. Les ventes de vin bio ont d’ailleurs augmenté de 26%. Aujourd’hui, ils sont 1 488 viticulteurs à se consacrer au biologique en France. Cela représente 16 428 hectares de viticulture biologique. De plus, 17 549 hectares sont aujourd’hui en conversion pour s’engager dans le biologique.

 

Dans une interview, Aurélie Cusco, la Directrice de la Maison des Vins et Spiritueux a pris la parole sur les défis des viticulteurs d’aujourd’hui. Le secteur évolue en suivant à la fois les souhaits des consommateurs à la recherche de produits éco-responsables, et en s’adaptant à la concurrence internationale. Les viticulteurs s’engagent alors dans une production éthique et écologique. Alors, les producteurs ont développé des pratiques culturales limitant l’utilisation des produits non-naturels, et visant à protéger les sols et la diversité. Cela vient alors améliorer le caractère écologique et naturel des vignobles.

 

 

L’enjeu RSE

La RSE est aujourd’hui devenue un enjeu stratégique pour les entreprises viti-vinicoles. La fin des emballages est un principe de plus en plus appliqué. En effet, cette nouvelle ère du développement durable invite à porter une attention particulière à la pollution et au gaspillage. Alors, de plus en plus d’entreprises se mobilisent pour mettre en place une véritable démarche RSE. Cela passe par une éco-conception des emballages moins polluants et plus respectueux, une politique d’achats plus ferme, mais aussi par une sensibilisation des consommateurs aux bons gestes de tri des déchets. En effet, même si les producteurs et les entreprises s’appliquent à réduire les emballages, il faut aussi que les consommateurs se transforment en consom-acteurs pour la planète. 

 

Cet objectif RSE souligne trois enjeux précis. Le premier étant évidemment un enjeu environnemental. En effet, les entreprises ont un devoir de réduire les impacts de leur activité sur l’environnement. La meilleure solution pour cela est déjà de recycler les emballages. Le deuxième objectif est d’ordre réglementaire. Aujourd’hui, les institutions françaises et européennes insistent sur le recyclage. Alors, les producteurs de vin et de spiritueux se doivent d’anticiper la conception de leurs emballages, ainsi que leur taux de pollution. Le troisième enjeu est de l’ordre de l’image. En effet, les Français ont une image de protecteur de l’environnement. Le secteur du vin et des spiritueux ne doit donc pas faire exception.

 

Le milieu du vin et des spiritueux est en constante évolution. Les préoccupations environnementales ont façonné un nouvel aspect de ce secteur. Le recyclage est devenu primordial, les cultures se doivent d’être éthiques et sont de plus en plus biologiques. Maintenant que les producteurs ont fait le premier pas, le reste dépend des consommateurs.

 

H&A s'engage également dans cette économie circulaire, pour plus d'informations consultez notre communiqué de presse !